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Danielle Darrieux et l'avant-guerre (1930-1940)
(suite)
Documents réunis par Christelle Ringuet
Danielle Darrieux à Hollywood
Le cinéma hollywoodien est attrayant pour les acteurs européens. Ils sont nombreux à vouloir réussir à Hollywood. Et Danielle Darrieux n’y échappe pas !
Le succès du film Mayerling (Litvak, 1936) lui permet de devenir une actrice convoitée par Hollywood, et notamment les Studios Universal. Elle rêve d’une carrière américaine. Et en 1937, elle et son époux quittent la France pour Hollywood où elle signera un contrat de cinq ans avec les studios Universal.
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Cependant, après quelques mois, et une fois le tournage du film The Rage of Paris (La Coqueluche de Paris, Henry Koster, 1938) terminé, Danielle Darrieux décide de rompre son contrat avec Universal insatisfaite de son expérience hollywoodienne.
Elle retourne en France pour poursuivre la magnifique carrière qu’on lui connait. C’est en France que Danielle Darrieux rencontrera le plus grand succès.
La carrière musicale de Danielle Darrieux
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S’il est un autre talent que nul ne peut contester, c’est celui de chanteuse qui en fait une actrice indétrônable.
En effet, en 1931 dans son premier rôle, dans Le Bal (W. Thiele, 1931), elle interprète deux chansons: « Le Beau Dimanche » et « Chanson de la Poupée ».
On découvre une adolescente à la voix cristalline et un grand talent pour la musique. Les deux titres seront signés chez Polydor (1931).
Elle chante dans la grande majorité des films dans lesquels elle joue, ce qui lui vaudra d’être surnommée par Télérama « l’hirondelle Darrieux ».
Sa voix lui offrira un succès non négligeable dans le monde de la musique. Mais bien que musicienne de formation (elle est pianiste et violoncelliste), c’est bizarrement grâce au cinéma qu’elle connaitra sa notoriété. Mais elle mettra ses talents de chanteuse au profit du cinéma en interprétant des chansons qui deviendront de véritables succès populaires. Succès qui la mèneront à interpréter de nombreux duos chantants.
Parmi ces collaborateurs musicaux, on retrouve régulièrement Pierre Mingand et Albert Préjean avec qui elle partagera souvent l’écran.
Parmi ces chansons à succès :
« Depuis que tu m'aimes » du film La Crise est finie (Siodmak, 1934)
« Si j’avais su » du film Dédé (Guissart, 1935)
« Le bonheur c'est un rien » du film Mademoiselle Mozart (Noé, 1936)
«Je n'donnerais pas ma place » du film Un mauvais garçon (Boyer et Ploquin, 1936)
« Katia » 1938 du film éponyme (Tourneur, 1938)
« Le premier rendez-vous » du film éponyme (Decoin, 1941)
Suite : 4 films typiques de cette période
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