2015 Appartenir en QnL'appartenir en question. Ce territoire que j'ai choisi,

Gérard Peylet et Hélène Saule-Sorbé (dir.),

Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2015.

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L’Appartenir. En quoi ce sentiment concerne-t-il notre mode de vivre en société ? L’appartenir laisse entendre que tout se reconfigure sur un mode imaginaire, que c’est un vivre, un habiter. Comment peut-il se partager ? Cette notion pose la question de la sociabilité.  Les hommes ne sont pas toujours conscients de leur rapport à l’espace. Celui qui habite un lieu n’éprouve pas forcément le besoin de creuser le lien qu’il entretient avec lui. L’appartenir qui semble correspondre à un besoin d’identité qui reste très fort chez l’homme moderne est peut-être aujourd’hui un refuge contre tout ce qui menace notre identité. Dans quelle mesure assure-t-il un équilibre à l’homme moderne dans ce mouvement pendulaire qui le tourne tantôt vers le mondial, tantôt vers le local ? L'homme peut-il assurer une diversité culturelle, un échange entre les cultures, s'il n'y a pas d'identités enracinées dans une géographie ? L’appartenir semble impliquer la construction d’un monde qui repose sur des qualités, des émotions qui se développent en dehors de tout système utilitariste. Des croyances traditionnelles, des coutumes ancestrales, des rites, se sont effondrés ou délités. L’homme d’aujourd’hui peut-il se passer de symboles forts ? L’appartenir répond-il à une perte ? En confrontant plusieurs approches, en évitant toute fermeture méthodologique et en combinant la pluridisciplinarité, ce volume s’efforce de répondre à ces questions.