La dimension spirituelle du jazz est intimement liée à ses origines, ses histoires et ses devenirs. Né du blues et du gospel, dans le trauma de l’esclavage et de la traite, l’esprit-jazz inspire une création faite de résilience dont l’enjeu est de retrouver « le royaume perdu » (G. Mouëllic & K. Kwahulé, Frères de son). La perte, l’absence, mais aussi l’offrande et la dépense, sont au cœur de cette dynamique créatrice et c’est bien cette énergie que l’on retrouve dans les arts qui relèvent des esthétiques jazz, que ce soit le théâtre ou la danse, comme le cinéma ou la peinture. Traversées par la culture biblique, l’animisme, le vaudou, les esthétiques jazz instaurent une relation particulière avec l’invisible et l’au-delà, avec le divin aussi et le sacré. Interroger la métaphysique du jazz et la manière dont elle se déploie dans les arts sera le grand enjeu de cette nouvelle édition des rencontres « Esthétique(s) jazz ».
Organisées en collaboration avec le magnifique lieu des Plateaux sauvages, autour de conférences, de performances, de tables rondes, de tables d’écoute et de visionnage, ces deux journées transdisciplinaires s’adressent à tous, aux universitaires, aux artistes, aux amateurs, aux critiques… et constitue un nouveau rendez-vous dans la programmation du Festival Jazzycolors dont les rencontres Esthétique(s) jazz sont à présent partenaires.
Entrée libre
Retrouvez toutes les éditions sur : esthetiquesjazz.tumblr.com ou iret.fr
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