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M. Anais DUPUY-OLIVIER

 a présenté ses travaux en soutenance le :

 

21 novembre 2019 à 14h00

 

à la Maison des Sciences de l'Homme - salle 2 - de l'Université Bordeaux Montaigne. La soutenance est publique.

 en vue de l'obtention du diplôme du Doctorat Arts (Histoire, Théorie, Pratique)


Jacques Le Marquet (1927-2017), une conjonction de talents et de pratiques au
service de la scénographie

 

sous la direction de Mme Sandrine DUBOUILH FRECHET, Professeur des Universités

 

 Résumé (fichier .pdf) 

 

Membres du jury:

Mme Elise CAPDENAT, expert invité de l'Ecole Nat. Supérieure ds Arts
Décoratifs 

M. Sandrine DUBOUILH FRECHET, Professeur des Universités de l'UNIVERSITÉ BORDEAUX MONTAIGNE

M. Joël HUTHWOHL, Professeur des Universités de l'UNIVERSITÉ BORDEAUX MONTAIGN

Mme Marie-Madeleine MERVANTROUX, Directeur de recherche émérite du CNRS

Mme Eric MONIN, Professeur des Universités de l'Eco. Nat. Sup. Architecture & Paysage
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Résumé :

 

Né en 1927, Jacques Le Marquet a été, tour à tour, de 1950 à 2009, technicien et régisseur au Théâtre National Populaire (1952-1972), scénographe de théâtre (1956-1990), conseiller auprès d’architectes pour la construction de salles de spectacles (1963-2009), professeur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (1969-1992), tout en écrivant des textes de fiction, notamment théâtraux (1960-2015). Notre thèse poursuit deux objectifs : retracer la globalité de ce parcours en soulignant les liens et les interactions entre ces différentes activités ; montrer comment un parcours se construit en se diversifiant. Elle adoptera un plan en quatre parties, chacune représentant une des activités de Jacques Le Marquet : celle de régisseur, celle de scénographe tant de théâtre que d’architecture, celle d’enseignant et enfin celle d’écrivain. Pour mener à bien ce projet, notre thèse s’appuiera sur les archives de Jacques Le Marquet conservées au département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France qui sont d’une grande exhaustivité.

Cette étude de cas sur un scénographe et ses pratiques valorisera l’approche analytique, tout en reposant sur une dimension historique indispensable pour ancrer cette analyse. Il conviendra ainsi de replacer Jacques Le Marquet dans son contexte en montrant en quoi il est à la charnière d’une époque et en même temps le représentant d’une nouvelle vision de la scénographie. L’approche analytique, quant à elle, consistera à mettre en lumière le travail du concepteur et notamment celui du scénographe (cadres d’exercice, champs d’intervention, processus conceptuel, méthodologie de travail), et à montrer comment la méthode qu’il a mise au point donne vie à des œuvres plastiques et littéraires. Les archives de Jacques Le Marquet, complétées par d’autres sources (iconographie et coupures de presse), révèlent ce qui résulte de la phase de conception - décors, costumes et écrits -, et permettent ainsi de décrire son style de scénographe et d’écrivain.

Mots clefs

Arts du spectacle - scénographie théâtrale - décor de théâtre - costume de scène - scénographie architecturale - enseignement de la scénographie - écriture - littérature contemporaine

*

Statut :

Conservateur des bibliothèques - Promotion DCB 17 – Albert Londres (2009)

Archiviste-paléographe (2007) 

Actuellement chargée de collections à la Bibliothèque nationale de France (BnF), Paris. Département des manuscrits. Service des manuscrits modernes et contemporains.

 

Activités de recherche :

2006. Master en Histoire des arts et archéologie à l’École pratique des hautes études, Paris.

Le scénographe Jacques Le Marquet : ses années de formation, sous la direction de Jean-Michel Leniaud, professeur à l’École nationale des chartes et à l’École pratique des hautes études

2007. Thèse d’École nationale des chartes, Paris. Jacques Le Marquet, scénographe aux multiples talents (1953-1990), sous la direction de Jean-Michel Leniaud, professeur à l’École nationale des chartes et à l’École pratique des hautes études

2007. Article : « Jacques Le Marquet – Claude Régy : recherche d’une esthétique du vide » paru dans ThéâtreS, n°26, 2e semestre 2007, Presses universitaires de Rennes