Responsable : Céline Cecchetto

Ce projet s'est malheureusement arrêté en 2013 avec le décès de notre collègue et amie. Il reste que le LaPRIL s'enorgueillit de ses travaux publiés dans la collection Eidôlon. Une publication posthume de ses travaux sur Brassens est en cours de préparation.
La chanson n’est plus aujourd’hui un genre seulement « populaire » délaissé par la critique. Au contraire, elle se prête à une approche transdisciplinaire qui prend en compte les multiples systèmes sémiotiques qui concourent à sa création et à sa production.
 Par ailleurs, elle est un espace singulier où se cristallisent les représentations de l’imaginaire collectif. Qu’elle soit poétique ou festive, engagée ou narrative, elle fixe en effet les cadres de certaines représentations collectives dans un espace non pas insignifiant, mais bien sursignifiant.
 Parce qu’elle n’est pas seulement un genre textuel et que son existence est conditionnée à son incarnation vocale, corporelle et performantielle, la chanson est traversée par plusieurs couples dialectiques (anonymat et signature, légèreté et sérieux, savant et populaire, public et intime, art et artisanat entre autres) dont on veut montrer l’importance sur le plan de la théorie critique et des études culturelles. 

Déjà paru : 

La chanson politique en Europe, Céline Cecchetto, Michel Prat dir., Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, Eidôlon n° 82, 2008.
Chanson et intertextualité, Céline Cecchetto, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, Eidôlon 94, 2012

À paraître :

Georges Brassens ou le passé vivant, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, Eidôlon
 
82 chanson politique94 Chanson et intertextualité